Le sujet à la mode : la respiration cellulaire
Abstract: 4034 – poster A0159
Auteur: Kristen Buehne et al.
Nos en reparlerons demain, mais le sujet à la mode, c’est la mitochondrie, et son implication dans la physiopathologie de la DMLA.
Une équipe de Durham (Caroline du nord, USA) a étudié les effets du resveratrol sur la viabilité cellulaire, l’ADN mitochondrial, le stress du reticulum endoplasmique (taux d’une protéine de stress; CHOP), et la production de protéines qui initient la lecture de l’ADN (C/EBP). Cette étude est faite sur des cellules de l’EP en culture. (Nous sommes encore loin du verre de vin rouge…).
Les cellules préalablement mises en contact (ou pas pour le groupe témoin) avec du resveratrol sont stressées par de l’hydroquinone (un oxydant). Les cellules traitées ont un meilleur taux de survie. Le taux de protéines de stress: CHOP est inférieur dans le groupe traité. Ce taux se rapproche de celui des cellules avant toute manipulation. Il y a aussi une diminution de l’ADN mitochondrial, et une régulation des protéines promotrices de la lecture de l’ADN: C/EBP.
Nous sommes loin d’un effet du resveratrol sur des patients à risque, et n’oublions pas que l’alcool pourrait potentiellement diminuer l’efficacité des anti-VEGF. L’étude sur des cultures cellulaires a surtout un intérêt pour avancer dans la compréhension de la physiopathologie de la DMLA. Dans cette étude particulière, c’est la mesure de nouveaux médiateurs.